15 janvier 2006
Adonis Vents
Errant, je jette mon visage au matin, à la poussière
Je le jette à la folie
Mes yeux sont d’herbe et d’incendie
mes yeux, drapeaux et migrateurs
Errant, je jette mon visage au matin, à la poussière
Né au terme du chemin je crie :
(et crient avec moi le chemin et la poussière !)
« Dieu qu’elle est belle l’errance où m’emporte mon visage
l’errance où je déborde de flammes
Ô tombe, ma fin à l’orée du printemps »
Adonis Mémoire du vent
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