Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

A l p a n a Nera

17 avril 2013

du plus que je me souvienne.

du plus loin que je me souvienne

du plus  près que je me souvienne

vous étiez joueur et blanc

vous étiez flambeur et noir 

du plus loin que je me souvienne

du plus près que je me souvienne

vous étiez ami et blanc

vous étiez soumis et noir

du plus loin que je me souvienne

du plus près que je me souvienne

vous êtes Janus 

et blanc

et noir .

Publicité
Publicité
20 novembre 2010

L'odeur de l'eau SALAH STÉTIÉ

L'ODEUR  DE  L'EAU

 

La paix, je la demande à ceux qui peuvent la donner
Comme si elle était leur propriété, leur chose
Elle qui n'est pas colombe, qui n'est pas tourterelle à nous ravir,
Mais simple objet du cœur régulier,
Mots partagés et partageables entre les hommes
Pour dire la faim, la soif, le pain, la poésie
La pluie dans le regard de ceux qui s'aiment


La haine. La haine.
Ceux qui sont les maîtres de la paix sont aussi
      les maîtres de la haine
Petits seigneurs, grands seigneurs, grandes haines toujours.
L'acier est là qui est le métal gris-bleu
L'atome est là dont on fait mieux que ces compotes
Qu'on mange au petit déjeuner
Avec du beurre et des croissants


Les maîtres de la guerre et de la paix
Habitent au-dessus des nuages dans des himalayas,
      des tours bancaires
Quelquefois ils nous voient, mais le plus souvent
      c'est leur haine qui regarde :
Elle a les lunettes noires que l'on sait


Que veulent-ils ? Laisser leur nom dans l'Histoire
À côté des Alexandre, des Cyrus, des Napoléon,
Hitler ne leur est pas étranger quoi qu'ils en disent :
Après tout, les hommes c'est fait pour mourir
Ou, à défaut, pour qu'on les tue


Eux, à leur façon, qui est la bonne, sont les serviteurs d'un ordre
Le désordre, c'est l'affaire des chiens – les hommes, c'est civilisé
Alors à coups de bottes, à coups de canons et de bombes,
Remettons l'ordre partout où la vie
A failli, à coups de marguerites, le détraquer


À coups de marguerites et de doigts enlacés, de saveur de lumière,
Ce long silence qui s'installe sur les choses, sur chaque objet,
      sur la peau heureuse des lèvres,
Quand tout semble couler de source comme rivière
Dans un monde qui n'est pas bloqué, qui est même un peu ivre,
      qui va et vient, et qui respire...


Ô monde... Avec la beauté de tes mers,
Tes latitudes, tes longitudes, tes continents
Tes hommes noirs, tes hommes blancs, tes hommes rouges,
      tes hommes jaunes, tes hommes bleus
Et la splendeur vivace de tes femmes pleines d'yeux et de seins,
      d'ombres délicieuses et de jambes
Ô monde, avec tant de neige à tes sommets et tant de fruits
      dans tes vallées et dans tes plaines
Tant de blé, tant de riz précieux, si seulement on voulait
      laisser faire Gaïa la généreuse
Tant d'enfants, tant d'enfants et, pour des millions
      d'entre eux, tant de mouches
Ô monde, si tu voulais seulement épouiller le crâne chauve
      de ces pouilleux, ces dépouilleurs
Et leur glisser à l'oreille, comme dictée de libellule,
      un peu de ta si vieille sagesse


La paix, je la demande à tous ceux qui peuvent la donner
Ils ne sont pas nombreux après tout, les hommes
      violents et froids
Malgré les apparences, peut-être même ont-ils encore
      des souvenirs d'enfance, une mère aimée,
      un très vieux disque qu'ils ont écouté jadis
      longtemps, longtemps


Oh, que tous ces moments de mémoire viennent à eux
      avec un bouquet de violettes !
Ils se rappelleront alors les matinées de la rosée
L'odeur de l'eau et les fumées de l'aube sur la lune

 

SALAH STÉTIÉ

19 mai 2010

je respire

La pulsation secrète du vivant

Perception solaire, et dans la profondeur de la nuit comme forme du réchauffement, celui de ce lien là ….celui des mots de la musique celui de cette extra perception de celle [moi] qui se laisse traverser sans peur du rayon ….magie de l’éphémère qui s’étire pour remplir  les vides en laissant les manques ! Comme autant de choses à comprendre dans l’innommé l'indicible

16 mai 2010

À CELUI QUI SAIT ......

Presque nuit

Et de grands papillons sont tombés dans la mort
Dans les défroissements de l’origine
Ils ont des yeux pour regarder la mort
Pour regarder le feu et les sommeils
Cela qui fait de la violence de leurs ailes
Soleil et nuit dans le multiple songe
De ces jardins incendiés d’oubli

Un homme est traversé par des couleurs
Et je le vois dormir dans sa paix retenue
Au-dessus de sa vie est le plus sobre ciel
Avec l’enfant de l’araignée pour tout recoudre
Musique et dispersion de ces pollens sonores
Qui deviendront nuage et rage de l’esprit
Contre cela qui tend sa main réelle
Comme une barque immense de l’esprit
Brûle et se tait

(…)

J’irai jusqu’à l’ultime porte du désir
Avec les liserons bleui d’une pensée
Debout dans les immaculés du temps
Comme une perle est un soleil tranquille
Au-dessus des liquidités d’un lac
Lui-même obscur et vaporeux déjà.
Sur lui la cérémonie promise
De deux insectes.


- - - - - - - - 

Pauvreté est désert, pauvreté est déserte
Ayant perdu l’herbe de tout visage
Et ses mains rassemblées sur le chemin des trembles
Qui est chemin réel
Et ses mains rassemblées dans le feu de matière

Anneau de ce feu pur
Autour des bras de la féminité réelle
Femme réelle, et bras, et corps réel
Au liseré d’un bois d’eau longue et de rivière
Brise durcie, larme durcie, brise dure
Qui sont débris de nos mythologies
Pour protéger contre le grand chaudron d’étoiles
Ta face et ses parties défigurées

Anneau pourtant, anneau d’un fil de sang
Avec l’oiseau, l’étoile ébouillantée,
Tous deux dans un résidu de goudron
Sur une plage où je rêve et crie et siffle
Sous un ciel sans visite
Allant vers elles, mes miroitantes, mes vives, 
Filles de Moi, mes tourterelles.

brise et attestation du réel SALAH STÉTIÉ

FATA MORGANA éditeur 

15 mai 2010

terme épars Le Nu perdu et autres poèmes

 terme épars

Le Nu perdu et autres poèmes 1964-1975 


Si tu cries, le monde se tait: il s'éloigne avec ton propre monde.


Donne toujours plus que tu ne peux reprendre. Et oublie. Telle est la voie sacrée.


Qui convertit l'aiguillon en fleur arrondit l'éclair.


La foudre n'a qu'une maison, elle a plusieurs sentiers. Maison qui s'exhausse, sentiers sans miettes.


Petite pluie réjouit le feuillage et passe sans se nommer. Nous pourrions être des chiens commandés par des serpents, ou taire ce que nous sommes.


Le soir se libère du marteau, l'homme reste enchaîné à son coeur.


L'oiseau sous terre chante le deuil sur la terre.


Vous seules, folles feuilles, remplissez votre vie.


Un brin d'allumette suffit à enflammer la plage où vient mourir un livre. L'arbre de plein vent est solitaire. L'étreinte du vent l'est plus encore.
Comme l'incurieuse vérité serait exsangue s'il n'y avait pas ce brisant de rougeur au loin où ne sont point gravés le doute et le dit du présent. Nous avançons, abandonnant toute parole en nous le promettant.


René Char

Publicité
Publicité
15 mai 2010

lire et comprendre

Reprendre de vieille habitudes d'écriture  et cela en sachant que je serais sans doute lue uniquement que lundi ..mais lue ...me taire dans le face à face des mails sans doute ...mais faire entendre mon souffle écouter en lisant .

  •    Me taire , mais point ici  , ici dire ma joie même si les codes sont perdus ils ne le sont pas tous..trouver un chemin de           traverse pour dire oui lui dire ma joie ....

     ma joie infinie ...

   les larmes ..de joies ...alors que ces jours la tristesse était là épaisse dense ...un mail puis deux ..pas lus au bon moment      ...la tristesse de ces jours en fin de vacances ...soudain comme envolée disparue et cela même dans les rêves ...JTO là à      l'écrit 

   et il dit 

Oui. il me faut me souvenir qu'il me faut promesse tenir, et garder.....Si la profondeur inchangée du noir vous sied encore.

ce à quoi je réponds.... Oui elle me sied cette profondeur oui elle me sied

je n'ai pas changée je suis sans doute dans une autre tranche de ma vie car des événements majeurs en ont quelque peu changé le cours .mais là rien  n'a change Le noir , le votre ce noir si lumineux ..oui 

  • L'autre grand étonnement c'est la permanence des textes 

je ne sais car ils ne sont pas datés , mais je crois que certains d'entre eux ont cinq ans ..je n'en changerais pas une lettre , pas une virgule (moi qui n'en met jamais ! ) 

18 avril Il y a cinq ans ...

 De l’élégance (....) il n’y a qu’un pas… de géant, à (vous)(me) faire traverser la mer. »

Traverser cette autre mer celle du silence ...refaire le chemin voila ce qui là me donne à gouter du temps qui s'écoule ..dix jours de silence ....

Amsterdam , Rome ..deux villes où je vous sais en voyage ces temps ..alors que j'étais plus dans les pas que je prépare entre Athènes et Jérusalem ...

Une autre cartographie qui se dessine dans ma tête je ne sais... je rêve .Paris fut ....elle reste .....cette cartographie de mes doigts à votre peau .... ou encore là 

FLH0046W_small2.jpg

..dans la craquelure dans la rondeur et dans cette couleur de votre peau .....

oui un vrai choc de revoir ces images dans leur présence dans leur force 

Les mots que je reis dans les mails n'ont pas perdu leur force non plus 

mais je crois que là les fruits sont moins amers ..oui le passage des actes  à un état ..voila une clé ....

La fin d'un hurlement ..mais là Silence ..juste le bruissement des souffles 


10 juillet 2009

desirs

pourquoi pas très vite

20 avril 2009

solitude , ode Théophile de viau

Dans ce val solitaire et sombre
Le cerf qui brame au bruit de l'eau,
Penchant ses yeux dans un ruisseau,
S'amuse à regarder son ombre.

De cette source une Naïade
Tous les soirs ouvre le portail
De sa demeure de cristal
Et nous chante une sérénade.

Les Nymphes que la chasse attire
À l'ombrage de ces forêts
Cherchent des cabinets secrets
Loin de l'embûche du Satyre.

Jadis au pied de ce grand chêne,
Presque aussi vieux que le Soleil,
Bacchus, l'Amour et le Sommeil
Firent la fosse de Silène.

Un froid et ténébreux silence
Dort à l'ombre de ces ormeaux,
Et les vents battent les rameaux
D'une amoureuse violence.

L'esprit plus retenu s'engage
Au plaisir de ce doux séjour,
Où Philomèle nuit et jour
Renouvelle un piteux langage.

L'orfraie et le hibou s'y perchent,
Ici vivent les loups-garous ;
Jamais la justice en courroux
Ici de criminels ne cherche.

Ici l'amour fait ses études,
Vénus dresse des autels,
Et les visites des mortels
Ne troublent point ces solitudes.

Cette forêt n'est point profane,
Ce ne fut point sans la fâcher
Qu'Amour y vint jadis cacher
Le berger qu'enseignait Diane.

Amour pouvait par innocence,
Comme enfant, tendre ici des rets ;
Et comme reine des forêts,
Diane avait cette licence.

Cupidon, d'une douce flamme
Ouvrant la nuit de ce vallon,
Mit devant les yeux d'Apollon
Le garçon qu'il avait dans l'âme.

À l'ombrage de ce bois sombre
Hyacinthe se retira,
Et depuis le Soleil jura
Qu'il serait ennemi de l'ombre.

Tout auprès le jaloux Borée
Pressé d'un amoureux tourment,
Fut la mort de ce jeune amant
Encore par lui soupirée.

Sainte forêt, ma confidente,
Je jure par le Dieu du jour
Que je n'aurai jamais amour
Qui ne te soit toute évidente.

Mon Ange ira par cet ombrage ;
Le Soleil, le voyant venir,
Ressentira du souvenir
L'accès de sa première rage.

Corine, je te prie, approche ;
Couchons-nous sur ce tapis vert
Et pour être mieux à couvert
Entrons au creux de cette roche.

Ouvre tes yeux, je te supplie :
Mille amours logent là-dedans,
Et de leurs petits traits ardents
Ta prunelle est toute remplie.

Amour de tes regards soupire,
Et, ton esclave devenu,
Se voit lui-même retenu,
Dans les liens de son empire.

Ô beauté sans doute immortelle
Où les Dieux trouvent des appas !
Par vos yeux je ne croyais pas
Que vous fussiez du tout si belle.

Qui voudrait faire une peinture
Qui peut ses traits représenter,
Il faudrait bien mieux inventer
Que ne fera jamais nature.

Tout un siècle les destinées
Travaillèrent après ses yeux,
Et je crois que pour faire mieux
Le temps n'a point assez d'années.

D'une fierté pleine d'amorce,
Ce beau visage a des regards
Qui jettent des feux et des dards
Dont les Dieux aimeraient la force.

Que ton teint est de bonne grâce !
Qu'il est blanc, et qu'il est vermeil !
Il est plus net que le Soleil,
Et plus uni que de la glace,

Mon Dieu ! que tes cheveux me plaisent !
Ils s'ébattent dessus ton front
Et les voyant beaux comme ils sont
Je suis jaloux quand ils te baisent.

Belle bouche d'ambre et de rose
Ton entretien est déplaisant
Si tu ne dis, en me baisant,
Qu'aimer est une belle chose.

D'un air plein d'amoureuse flamme,
Aux accents de ta douce voix
Je vois les fleuves et les bois
S'embraser comme a fait mon âme.

Si tu mouilles tes doigts d'ivoire
Dans le cristal de ce ruisseau,
Le Dieu qui loge dans cette eau
Aimera, S'il en ose boire.

Présente-lui ta face nue,
Tes yeux avecques l'eau riront,
Et dans ce miroir écriront
Que Vénus est ici venue.

Si bien elle y sera dépeinte
Que les Faunes s'enflammeront,
Et de tes yeux, qu'ils aimeront,
Ne sauront découvrir la feinte.

Entends ce Dieu qui te convie
A passer dans son élément ;
Ouïs qu'il soupire bellement
Sa liberté déjà ravie.

Trouble-lui cette fantasie
Détourne-toi de ce miroir,
Tu le mettras au désespoir
Et m'ôteras la jalousie.

Vois-tu ce tronc et cette pierre !
Je crois qu'ils prennent garde à nous,
Et mon amour devient jaloux
De ce myrthe et de ce lierre.

Sus, ma Corine ! que je cueille
Tes baisers du matin au soir
Vois, comment, pour nous faire asseoir,
Ce myrthe a laissé choir sa feuille !

Ouïs le pinson et la linotte,
Sur la branche de ce rosier ;
Vois branler leur petit gosier
Ouïs comme ils ont changé de note !

Approche, approche, ma Driade !
Ici murmureront les eaux ;
Ici les amoureux oiseaux
Chanteront une sérénade.

Prête moi ton sein pour y boire
Des odeurs qui m'embaumeront ;
Ainsi mes sens se pâmeront
Dans les lacs de tes bras d'ivoire.

Je baignerai mes mains folâtres
Dans les ondes de tes cheveux
Et ta beauté prendra les voeux
De mes oeillades idolâtres.

Ne crains rien, Cupidon nous garde.
Mon petit Ange, es-tu pas mien !
Ha ! je vois que tu m'aimes bien
Tu rougis quand je te regarde.

Dieux ! que cette façon timide
Est puissante sur mes esprits !
Regnauld ne fut pas mieux épris
Par les charmes de son Armide.

Ma Corine, que je t'embrasse !
Personne ne nous voit qu'Amour ;
Vois que même les yeux du jour
Ne trouvent point ici de place.

Les vents, qui ne se peuvent taire,
Ne peuvent écouter aussi,
Et ce que nous ferons ici
Leur est un inconnu mystère.

11 janvier 2009

Sois serein au milieu du bruit et de l'agitation

Sois serein au milieu du bruit et de l'agitation
et songe au calme paisible qui se dégage du silence.
Vis en bonne entente avec tout le monde
sans pour cela te renier.
Expose calmement et clairement tes idées ;
et écoute les autres,
même celui que tu considères moins intelligent que toi,
car eux aussi ont quelque chose à t'apprendre.
Evite les personnes bruyantes et agressives,
elles sont un supplice pour l'esprit.
Si tu te compares aux autres,
tu te sentiras parfois vaniteux et aigri,
car il y en en aura toujours de plus grands et de plus petits que toi.
Réjouis-toi de tes réussites comme de tes plans.

Si modeste que soit ta carrière, occupe-t'en
car elle est réellement une richesse dans un monde instable.
Sois prudent en affaires
car le monde est plein de tricheries.
Mais garde les yeux grands ouverts devant ses beaux côtés ;
beaucoup recherchent un idéal élevé
et font preuve de grand courage.

Reste toi-même ;
ne simule surtout pas la tendresse.
Mais ne parle pas non plus de l'amour cyniquement ;
car en présence de l'indifférence et du désenchantement,
il est aussi vivace que l'herbe.

Accepte sans amertume la sagesse des années
en échange de ta jeunesse.
Fortifie ton esprit, il te soutiendra en cas de malheur soudain.
Mais ne te laisse pas entraîner par ton imagination,
l'angoisse naît souvent de la fatigue ou de la solitude.
Impose-toi une saine discipline,
mais reste néanmoins indulgent envers toi-même.

Tu es un enfant de l'univers
tout comme les arbres et les étoiles ;
tu as le droit d'exister.
Et même si cela échappe à ta compréhension,
l'univers poursuit son évolution.

Donc, vis en paix avec Dieu,
quelle que soit la manière dont tu Le conçois ;
et quels que soient tes actes et tes aspirations,
vis en paix avec ta conscience dans ce monde bruyant.

Malgré toutes ses hypocrisies, ses tracas et ses rêves envolés,
la vie est quand même belle.
Reste vigilant.
Tends inlassablement vers le bonheur.

10 avril 2008

poésie polonaise

Ma poésie

Entre le verbe et le silence ma poésie vient naître

Là où d'invisibles barrières se dressent

Sous la voûte des cathédrales et au bord des torrents

Dans les fruits que le crépuscule suspend

Dans la fièvre des corps qui cherchent leur reflet l'un l'autre

Dans l'anse des mers de corail où le temps harassé s'endort

Dans les ténèbres parties semer de l'aube les blés d'or

Dans les ruines du temple Espérance

Dans l'infaillible forêt Musique

Sur les sentiers où le vent efface chaque trace de Dieu

Ma poésie vient naître

8 mars 2008

les femmes

j'adore et je partageEV_P_leNord

12 janvier 2008

voila qq chansons

des chansons..vous connaissez l'air en voila les paroles versu_te_,per_a_liberta_1_,armata_di_lombra_1_

à très bientot il faut retrouver le gout d'ecrire si on est pas lu !

25 septembre 2007

dix raisons d'écrire

dix raisons d'écrire
"Ecrire n'étant une activité ni normative, ni scientifique, je ne puis dire pourquoi ni pour quoi on écrit. Je puis seulement énumérer les raisons pour lesquelles j'imagine écrire :
1. pour un besoin de plaisir qui, on le sait bien, n'est pas sans rapport avec l'enchantement érotique;
2. parce que l'écriture décentre la parole, l'individu, la personne, accomplit un travail dont l'origine est indiscernable;
3. pour mettre en œuvre un "don", satisfaire une activité distinctive, opérer une différence;
4. pour être reconnu, gratifié, aimé, contesté, constaté;
5. pour remplir des tâches idéologiques ou contre-idéologiques;
6. pour obéir aux injonctions d'une typologie secrète, d'une distribution combattante, d'une évaluation permanente;
7. pour satisfaire des amis, irriter des ennemis;
8. pour contribuer à fissurer le système symbolique de notre société;
9. pour produire des sens nouveaux, c'est-à-dire des forces nouvelles, s'emparer des choses d'une façon nouvelle, ébranler et changer la subjugation des sens;
10. enfin, comme il résulte de la multiplicité et de la contradiction délibérées de ces raisons, pour déjouer l'idée, l'idole, le fétiche de la Détermination Unique, de la Cause (causalité et "bonne cause"), et accréditer ainsi la valeur supérieure d'une activité pluraliste, sans causalité, finalité ni généralité, comme l'est le texte lui-même."
R. Barthes

24 septembre 2007

nouvelle série Colonies ...ICi ..Ailleurs ..vous nous eux ....

suite 1 ''reflexions ''

''La conquête de la terre , qui signifie principalement la prendre à des hommes d'une autre couleur que nous , ou dont le nez est un peu plus plat , n'est pas une jolie choses quand on le regarde deprès '' J Conrad 1902

'' Ce contre quoi je réagis est cette rupture qui existe entre histoire sociale et histoire des idées .Les historiens des sociétés sont cenceés décrire la manière dont les gens agissent sans penser , et les historiens des idées , la manière dont les gens pensent sans agir ''
M Foucault 1988 .

la haine ordinaire est un construit social .

26 juillet 2007

André Velter

Avec des pas d'arpenteur
Avec des lunettes d'astronome
Avec des insomnies d'alchimiste
Avec des bottes d'explorateur
Avec une seule mesure d'homme
S'étourdir de démesure
Vaincre à l'infinitif

Le Haut-Pays

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
A l p a n a Nera
Publicité
Archives
Publicité